Mémorisation
La mémorisation chez l'enfant
Certaines difficultés à mémoriser entraînent parfois des suppositions de troubles cognitifs. Il se peut en effet qu’un trouble « dys », un trouble de l’anxiété, un trouble de dysfonctionnement de l’attention en soit à l’origine.
Ce à quoi il faut être attentif :
- Dormir suffisamment (1 à 2 ans = 10 à 14h de sommeil avec siestes, 3 à 5 ans = 10 à 13h, 6 à 12 ans = 9 à 12h, jusqu’à 18 ans 8 à 10h)
- Alimentation saine et équilibrée avec peu ou pas de sucre ajouté
- Pratiquer une activité physique
- Limiter les écrans
- Apprendre à s’organiser
- Aménager un lieu propice
- Respecter un temps de concentration en rapport avec l’âge de l’enfant
La mémoire en quelques mots
Notre cerveau est constitué de différentes parties avec de fonctions différentes.
Le système limbique où siègent les émotions régit aussi la mémoire. Notre mémoire dépend donc de la gestion de nos émotions. Nos systèmes éducationnels se préoccupent peu de cet aspect. Lorsque nous apprenons, nous gardons facilement en mémoire ce qui nous passionne.
L’apprentissage se fait aussi par les cinq sens et se limiter à une entrée ne suffit souvent pas. (exemple : apprendre un vocabulaire allemand uniquement par la lecture). Il faut en plus, trouver un sens à la mémorisation. “À quoi ça va me servir ?” Le cerveau retient ce qui va lui sembler utile.
Mon approche consiste tout d’abord à privilégier le côté émotionnel de l’apprentissage.
Dans les trois dimensions de l’apprentissage du Brain Gym, la dimension du centrage situé dans le cerveau limbique est au cœur de ce développement. La mémorisation est facilitée par le mouvement entre ces trois dimensions. Il est essentiel de créer des ponts entre ces trois dernières :
- «Je sais pourquoi j’apprends» (dimension de la focalisation qui siège dans le reptilien)
- « Je gère mes émotions » (dimension du centrage qui siège dans le limbique)
- « J’ai accès aux informations » ( dimension de la latéralité qui siège dans le cortex)
D’une part, la mémoire visuelle et la mémoire auditive sont reliées à des positions oculaires spécifiques. Il est ainsi possible de développer la mémorisation par des mouvements oculaires.
D’autre part en tant qu’accompagnatrice en réflexes archaïques, je stimule les réflexes du centrage et les réflexes d’apprentissages RTAC (Réflexe Tonique Asymétrique du Cou, le Galant et le RPP (Réflexe de Paralysie par la Peur) , souvent présents lors de difficultés de concentration et de mémorisation. Cette stimulation se fait au moyen de jeux, de mouvements rythmés (balancements), de pressions légères sur le corps et de remodelage. Un programme sera établi avec une série de mouvements à répéter en séance puis à la maison qui apprendront au cerveau un nouveau fonctionnement. Un réflexe est réactivé en 4-6 semaines.