Difficultés d'apprentissage

Les enseignants sont confrontés en première ligne à des élèves stimulés sans arrêt, dans la rue ou via des écrans. Ils ne peuvent rivaliser avec l’information et la stimulation continue de 25 élèves à la fois. Le jeune s’ennuie et il faudrait « nourrir » en permanence ce besoin d’effervescence caractérisé par un   cerveau rarement au repos et une  société  qui lui donne une drogue diluée au quotidien.  

Dans ce flot d’information, les enfants ont des capacités nouvelles et un fonctionnement qu’il  est parfois difficile de comprendre. Le mot « Trouble » est souvent posé sur ce qui est simplement un problème de concentration, de comportement, d’agitation ou difficulté à suivre. 

La génération SMART se caractérise comme suit : 

• Accès facile à la connaissance par les smartphones connectés à internet avec accès immédiat à l’information
• Des cerveaux façonnés par les écrans, rapidité, zapping, superficialité
• Impatience, le tout tout de suite, réticence face à l’effort, stimulation permanente

J’ai enseigné de nombreuses années l’éducation musicale et l’anglais dans les écoles à des enfants entre 4 et 13 ans. Peu à peu, j’ai réalisé que le système scolaire ne répondait plus à l’évolution de notre société et aux besoins des enfants qui font face à des difficultés d’apprentissage. Les enseignants ne sont pourtant pas à cours de recherche et de propositions sur l’évolution des approches pédagogiques mais cela ne suffit pas. 

Afin de surmonter les difficultés d’apprentissage scolaires, j’ai cherché des réponses dans la kinésiologie principalement dans le domaine éducatif mais pas uniquement. J’ai ensuite rencontré l’approche des réflexes archaïques avec l’IMP (Intégration Motrice Primordiale). Mon enseignement s’est retrouvé complètement changé et j’ai retrouvé un second souffle. Enfin je comprenais ce qui manquait dans mon enseignement. J’ai porté le plus loin possible le mouvement par le Brain Gym dans mes cours de musique ainsi que l’apport du travail des réflexes, clé de nombreux blocages dans les difficultés d’apprentissages. Ce qui m’a manqué et manque aux parents et aux enseignants ce n’est pas de savoir si un enfant en difficulté porte l’étiquette de TDA, TDAH ou autre, mais bien des outils pour lui permettre de sortir de sa détresse. Le mot n’est pas trop fort.

La réponse kinesthésique est pour moi la plus pertinente, elle permet à l’enfant de naviguer entre les trois étages de notre magnifique outil qu’est le cerveau.

Le mouvement est la réponse à la circulation d’une énergie fluide entre la base qu’est le cerveau reptilien, siège de nos peurs archaïques.  Le cerveau limbique au deuxième étage est l’endroit où siègent nos émotions et la mémoire. Enfin  le troisième étage : le cortex où les informations sont stockées et doivent passer librement d’une hémisphère à l’autre, entre l’intelligence logique et l’intelligence créative.